Des blocages de camions et des opérations escargot ont été organisées dans la nuit de dimanche en régions parisienne, lyonnaise, caennaise ou bordelaise. Une cinquantaine d'actions sont prévues lundi sur l'ensemble du territoire, notamment à Marseille, Rennes, Nantes et le nord de l'Ile-de-France.
Les syndicats de transporteurs réclament « une augmentation du pouvoir d'achat minimum de 100 euros » par mois , en portant à 10 euros le taux horaire minimum pour les coefficients les plus bas à l'embauche. Ils demandent aussi l’institution d’un treizième mois, qui n’existe pour l’heure que dans le secteur des messageries.
En région parisienne, c'est au port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), qu'une trentaine de militants ont bloqué les trois principaux ronds-points, selon une source policière. "Tous les camions, une cinquantaine, sont bloqués", selon cette source. Gennevilliers est le premier port d'Ile-de-France. Chaque année, 20 millions de tonnes de marchandises transitent sur cette plateforme. Les syndicats réclament "une augmentation du pouvoir d'achat minimum de 100 euros" par mois, en portant à 10 euros le taux horaire minimum pour les coefficients les plus bas à l'embauche.
L'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, qui a donné le coup d'envoi de ces opérations dès dimanche 22H00, espère ainsi peser sur des négociations salariales cette semaine avec le patronat. Les opérations doivent durer au moins jusqu'à mardi, date de la prochaine séance de négociation annuelle obligatoire (NAO) dans le transport routier de marchandises. Une autre réunion est programmée le 22 janvier.
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