Grâce au nouveau mode de scrutin (un binôme homme/femme dans chaque canton), les femmes, sous-représentées jusqu'à présent dans les assemblées départementales, font leur entrée en force. En revanche les présidences de départements sont conservées par les hommes.
Avant le scrutin de dimanche, seulement cinq femmes étaient à la tête d’un des cent départements français: Anne Hidalgo à Paris (la ville assumant aussi les fonctions du département), Hermeline Malherbe-Laurent dans les Pyrénées-Orientales, Danielle Chuzeville dans le Rhône, Marie-François Pérol-Dumont en Haute-Vienne et Josette Martin en Martinique. Grâce au nouveau mode de scrutin (un binôme homme/femme dans chaque canton), les femmes qui représentaient 14% des assemblées départementales, font en 2015 leur entrée en force. Reste à savoir combien de présidences de départements elles obtiendront ce jeudi lors du "troisième tour"?
La situation en Ile de France
Sept départements francilens élisent aujourd'hui leurs présidents. La seule femme présidente de conseil général reste la maire de Paris Anne Hidalgo (la ville assumant aussi les fonctions du département). Ailleurs en Ile de France, ce seront des hommes qui seront élus à la tête du département.C'est notamment le cas en Seine et Marne où Jean Jacques Barbaux va succéder à Vincent Eblé. Un homme succède à un autre, c'est tout le paradoxe de ce scrutin mixte. Les assemblées sont à 50 % composées de femmes, mais cette parité ne se retrouve pas du tout au niveau de l'exécutif.
>> Le reportage en Seine-et-Marne de Farid Benbekaï avec Philippe Aliès