L'Essonne et la Seine-et-Marne ont basculé à droite à l'issue du second tour des élections départementales. Jeudi 2 avril, la nouvelle assemblée départementale doit désigner le président à la majorité absolue, à l'occasion du "troisième tour". Tour d'horizon en Ile-de-France
Le deuxième tour des élections départementales est suivi d'un troisième jeudi, lorsque les conseillers départementaux fraîchement élus désigneront les présidents des départements.
La Seine-et-Marne, le plus grand département d'Ile-de-France, a basculé à droite
Dès le soir du premier tour, le parti socialiste était assuré de perdre sa majorité au conseil général de Seine-et-Marne, qu'il avait conquis en 2004. Au soir du deuxième tour, l’UMP et ses alliés ont obtenu 38 des 46 sièges à pourvoir. Le conseiller général sortant Jean-Jacques Barbaux (UMP) a été réélu dans le canton de Fontenay-Trésigny. Il est l’un des mieux placé pour prendre la présidence du conseil départemental, jeudi. Vincent Eblé, président sortant PS du conseil général, a été réélu avec 100 % des voix sur le canton de Champs-sur-Marne. Le FN espérait décrocher quelques sièges mais à l'issue du second tour il n'obtient aucun conseiller.Défaite de la gauche en Essonne
L'Essonne, a basculé à droite dimanche à l'issue du second tour des élections départementales. La nouvelle assemblée doit désigner son président à la majorité absolue jeudi, à l'occasion du "troisième tour".Après avoir été réélu dimanche dans son canton de Draveil, Georges Tron, 57 ans, est devenu lundi le candidat dissident à la présidence du conseil départemental de l'Essonne, dont le vote est prévu jeudi. Georges Tron a confirmé qu’il voulait toujours se présenter à la présidence du conseil départemental de l'Essonne malgré la décision d’une majorité d'élus UMP-UDI qui a désigné François Durovray, le maire de Montgeron, comme candidat à la succession de Jérôme Guedj, au département.