Nicolas Dupont-Aignan ne demande pas à Claude Bartolone de démissionner de l'Assemblée nationale

Nicolas Dupont-Aignan était l'invité Samedi Politique sur France3 Ile-de-France. Il sera le chef de file de "Debout la France" aux élections régionales en Ile-de-France. Contrairement à l'UMP, il ne souhaite pas que Claude Bartolone démissionne de la présidence de l'Assemblée nationale.

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Debout l'Ile-de-France

Pas de démission de Bartolone

Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de Samedi Politique sur France3 Paris. Il conduira les listes de son parti aux élections régionales en Ile-de-France.

Contrairement à l'UMP francilienne, il ne demande pas à Claude Bartolone de démissionner de la présidence de l'Assemblée nationale, alors que ce dernier vient d'annoncer son intention de conduire les listes socialistes à ces élections.

"Ces polémiques ne m'intéressent pas. M. Bartolone se présente parce que le bilan de M.Huchon est tellement catastrophique, que le PS doit trouver quelqu'un d'autre. M. Bartolone est président de l'Assemblée nationale. Il va faire campagne c'est son choix", commente-t-il.

Néanmoins, la venue de Claude Bartolone peut changer le ton de la campagne. Elle ne tournera plus autour du bilan de la gestion de Jean-Paul Huchon ou de  Marie-Pierre de La Gontrie. "Peut-être. Mais M. Bartolone a été président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Alors si on veut que toute l'Ile de France ressemble à la Seine-Saint-Denis, on prend Bartolone. Bon courage et bonne chance", ironise-t-il, évoquant la gestion socialiste du département comme il l'a précisé hors antenne pour couper court à toute polémique.  "Moi je ne veux ni des sortants, ni des revenants, je veux du renouveau", ajoute Nicolas Dupont-Aignan.

Il inaugurera son QG de campagne et dans la foulée il effectuera son premier déplacement. En Seine-Saint-Denis justement. Une rencontre avec des jeunes à la Courneuve puis un meeting le soir à Tremblay. 





Candidat contre la corruption

Comme à chaque élection où il se présente, il promet une surprise. "Ma liste va surprendre. Ce sera une liste avec des élus locaux, des citoyens, des gens de la société civile", explique-t-il. Comme à chaque élection où il se présente, il met en avant son étiquette de maire d'Yerres. "Ce que j'ai fait dans ma ville, on est capable de le faire dans la région Ile-de-France", claironne-t-il. Et comme à chaque élection où il se présente, il va tenter de faire entendre sa petite différence. "Je refuse ces partis qui ne s'intéressent qu'à eux et qui oublient les Franciliens. Les Français n'en peuvent plus de ce trio infernal: UMP/PS/FN", poursuit-il.


Il était déjà candidat en Ile-de-France aux élections régionales de 2010. Comme à l'époque, il fera campagne sur les transports. "Il faut arrêter les grands projets. Il faut revenir sur le terrain, améliorer la vie quotidienne", explique-t-il évoquant la métropole du Grand Paris.

Mais cette année, il ajoutera un volet éthique contre la gabegie des finances publiques. "Il va falloir faire le grand ménage.... Ma candidature va bousculer la corruption qui règne dans cette région. Il faut un grand coup de balai", affirme-t-il, prenant bien soin d'associer toujours le nom de Valérie Pécresse, candidate UMP aux régionales en IDF, à ceux de Georges Tron et Patrick Balkany.

Au cours de l'émission, Nicolas Dupont-Aignan a également commenté le résultat des législatives en Grande-Bretagne. "Voir François Hollande donner des leçons à David Cameron. On croit rêver", a-t-il déclaré.  Il a également réagi à la polémique sur la sortie du livre d'Emmanuel Todd a propos du 11 janvier. 

L'intégralité de l'interview est à revoir ci-dessous.



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