Décès Zyed et Bouna : SOS Racisme parle, avec amertume, d' un "immense sentiment de gâchis"

La relaxe des deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger après la mort en 2005 de deux jeunes à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) "laisse un immense sentiment de gâchis", estime SOS Racisme.

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SOS Racisme regrette, ce lundi 18 mai 2015, "qu'en dix ans d'enquête et de procédure, il est des questions qui n'auront jamais pu être posées dans notre pays".

Et l'association poursuit en faisant un constat aussi cruel qu'amer : "Pourquoi des jeunes de quartier populaire, à la vue de la police et alors qu'ils n'avaient manifestement rien à se reprocher, ont préféré prendre la fuite et se réfugier dans un endroit où ils risquaient leurs vies".
"Manifestement, notre pays a une grande capacité à s'émouvoir pour ce qui se passe à Ferguson aux États-Unis et identifie avec une déconcertante facilité les mécanismes du racisme et du contrôle sécuritaire des territoires où vivent des Afro-Américains. Par contre, cette lucidité s'envole comme par magie lorsqu'il s'agit de regarder notre société en face et d'en analyser les dysfonctionnements".

Le tribunal correctionnel de Rennes a relaxé, lundi 18 mai, les deux policiers poursuivis pour non-assistance à personne en danger après le drame de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui a coûté en 2005 la vie à deux jeunes, Zyed et Bouna, dans un site EDF.

L'association veut néanmoins penser que les choses puissent changer, et termine en s'adressant au pouvoir politique : " Il est de la responsabilité du gouvernement de lancer enfin une réflexion sereine sur un fonctionnement des forces de l'ordre dans les quartiers populaires. Au-delà de sa traduction judiciaire, la justice, c'est aussi la justice dans le traitement des populations, quelles que soient leur couleur de peau, leurs origines, leur origine sociale" dit son président Dominique Sopo.

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