La base de Novo en Antarctique, Le Cap en Afrique du Sud, Perth en Australie, Dubaï aux Emirats Arabes Unis, Madrid en Espagne, Santiago au Chili et Miami aux Etats-Unis...au total 295 kilomètres dans des conditions climatiques extrêmes.
"Je crois que quand on visualise les difficultés, on fait 50% du chemin"
Avant le départ, nous avions rencontré Stéphanie Gicquel. "J'aime bien faire corps avec la nature, nous expliquait-elle. Je vais garder le fuseau horaire de la France et adapter mes temps de repas en fonction des heures de vol et des heures de marathon."À l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), la sportive s'était entraînée pour gérer des grandes différences de températures. "Je me suis entraînée en chambre froide entre - 15 et - 20 degrés et en chambre thermique de 36 à 39 degrés. Je suis restée deux heures dans chacune de ses chambres. J'ai aussi fait de l'hypoxie (simulation d'altitude NDLR), de manière à préparer le temps de récupération qui va se faire en vol. Je crois que quand on visualise les difficultés, on fait 50% du chemin !"