L'arrêté d'interdiction de l'activité d'UberPOP, demandé jeudi matin à Marseille par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a été pris par le préfet de police de Paris, a annoncé la préfecture.
Cet arrêté a été pris quelques heures après que le ministre ait annoncé avoir "donné instruction au préfet de Paris, compte tenu des troubles graves à l'ordre public et du développement de cette activité illégale, de prendre ce jour un arrêté interdisant l'activité UberPOP".
Cet arrêté vise "notamment les personnes utilisatrices des applications UberPOP, Heetch et Djump", précise un communiqué de la préfecture de police de Paris (PP).
"Nous sommes dans un état de droit", a rappelé Bernard Cazeneuve, qui, interrogé sur une éventuelle interdiction de l'application UberPop elle-même, a répondu qu'elle "ne peut résulter que d'une décision de justice". "Tous ceux qui fournissent des moyens numériques qui permettent le développement
de cette activité sont aussi comptables du développement de cette activité illégale, mais nous sommes dans un état de droit et c'est sur le fondement de décisions de justice que ces interdictions peuvent intervenir", a-t-il martelé.