"La puissance de la délagration aurait pu causer des dégats majeurs, et les conséquences auraient pu être dramatiques" déclare le procureur de la République, François Molins.
Presque une semaine après la découverte de bonbonnes de gaz munies d'un dispositif de mise à feu, devant un immeuble du 16e arrondissement de Paris, le mystère du choix de la cible n'est toujours pas levé. François Molins, le procureur de la République de Paris est revenu ce vendredi, lors d'une conférence de presse, sur la tentative d'attentat.
"Les enquêteurs n'ont pas encore déterminé pourquoi un immeuble du 16e arrondissement de Paris a été choisi pour cible d'un attentat déjoué dans la nuit de vendredi à samedi", a annoncé vendredi le procureur de Paris, François Molins.
"Un immeuble d'habitation situé rue Chanez dans le 16e arrondissement de Paris a fait l'objet d'une tentative d'attentat dont les conséquences humaines et matérielles auraient pu être dramatiques sans que l'on sache à ce stade les raisons pour lesquelles cet immeuble a pu être pris pour cible", a-t-il déclaré lors d'un point presse.
Des bonbonnes de gaz équipées d'un dispositif de mise en feu avaient été découvertes dans le bâtiment.
Trois personnes vont être présentées à un juge en vue de leur mise en examen et trois autres ont été relâchées dans l'enquête sur la tentative d'attentat avec des bonbonnes de gaz dans le XVIe arrondissement de Paris, a t'il déclaré.
Amine A., son cousin Sami B. et Aymen B. étaient présentés devant un juge d'instructionen vue de leur mise en examen notamment pour "tentative d'assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". Le parquet a requis leur placement en détention provisoire. Au total, six personnes avaient été placées en garde à vue, dont cinq hommes arrêtés lundi soir, parmi lesquels deux sont fichés pour radicalisation, ainsi qu'une femme âgée de 24 ans. Trois ont été remises en liberté sans poursuites.