Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu aux côtés de Jean-Marie Le Pen

Une centaine de partisans de Jean-Marie Le Pen étaient regroupés ce matin place des Pyramides, autour de la statue de Jeanne d'Arc, pour le traditionnel dépôt de gerbe du 1er mai. Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu étaient eux aussi présents, bravant ainsi l'interdiction de Marine Le Pen. 

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Déposer une gerbe au pied de la statue de Jean d'Arc, place des Pyramides à Paris, était une longue tradition du Front National. Une tradition remise en cause cette année par Marine Le Pen, privilégiant un rassemblement dans le 8e arrondissement, place Saint-Augustin. La Présidente du Front National avait par ailleurs interdit à ses militants de participer au rassemblement traditionnel, maintenu par Jean-Marie Le Pen. Un interdit bravé par deux figures du FN : Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu. Cette dernière élue à Nice, est l'ancienne patronne du FN en Ile-de-France. Son mari, Philippe Chevrier, conseiller régional FN en IDF était également présent. 

Questionné par notre équipe sur sa possible exclusion du FN par Marine Le Pen, Bruno Gollnisch s'est contenté de répondre "Je ne sais pas, ça m'étonnerais, elle est trop intelligente pour cela."



Marie-Christine Arnautu, ancienne conseillère régionale d'Ile-de-France, aujourd'hui députée européenne de la région Sud-Est, s'est montrée un peu plus prolixe, précisant qu'elle était là "à titre personnel". "Ce n'est pas du tout une prise de position politique" a-t-elle ajouté. Craint-elle l'exclusion ? "C'est quand même pas la manifestation de la CGT" a-t-elle ironisé, précisant au sujet de Marine Le Pen "je l'ai avertie de ma présence ici" avant de conclure être "politiquement derrière Marine Le Pen et en accord avec son programme politique". 

A la tribune, Jean-Marie Le Pen a lancé à sa fille un appel à l'unité assorti d'une menace pronostiquant que "sinon elle ne serait pas au second tour de l'élection présidentielle".

Un appel qu'il a réitéré devant les journalistes au pied de la tribune. Un appel à l'unité qu'il veut adresser à tous les Français y compris "aux zygotos de la place de la République". 

 

 

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