Un décret paru en juin permet aux villes qui le souhaitent de passer à un rythme scolaire plus léger à partir de la rentrée de septembre. Les écoliers concernés travailleront quatre jours par semaine, contre 4,5 les années précédentes.
Un tiers des communes a sauté le pas sur l'ensemble du territoire, selon les chiffres du ministère de l'Education nationale. En Île-de-France, Paris s'abstient de retourner à la semaine de quatre jours pour les scolaires, comme l'autorise désormais un décret paru en juin dernier. Dans les autres départements de la région, de nombreuses villes rurales et périurbaines ont décidé de changer de rythme scolaire. C'est moins le cas dans la petite couronne.
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Rentrée 2017 ou 2018 ?
Si dans les Hauts-de-Seine, seule Colombes abandonne les quatre matinées et demi, d'autres villes franciliennes pourraient lui emboîter le pas. La liste des villes autorisées à déroger à la règle a été validée début juillet par les Conseils départementaux de l'Education nationale (CDEN). Certaines se sont vues déboutées de leur demande, notamment quand l'offre en transports scolaires n'était pas adéquate.
D'autres ont jugé que le calendrier était trop précipité et préparent la transition à la rentrée 2018. C'est le cas de Meaux, de Fontainebleau (Seine-et-Marne) ou encore de Levallois (Hauts-de-Seine). Enfin, certaines communes comptent mettre en place une concertation avec les instituteurs et les parents d'élèves avant de se prononcer.
Le passage à la semaine de 4,5 jours a été mis en place à partir de 2013 près avoir été envisagé une première fois en 2008. Ses détracteurs lui reprochent de fatiguer les enfants en les soumettant à un rythme d'apprentissage trop intense, tandis que certains parents y voient une commodité par rapport à leurs horaires de travail.