L'hebdomadaire a déposé plainte contre X jeudi après avoir été une fois encore la cible de menaces de mort. Insultes, propos antisémites, menaces ont été postés à plusieurs reprises sur la page Facebook de Charlie Hebdo. Une enquête a été ouverte. 

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La rédaction de Charlie Hebdo est désormais installée dans un endroit tenu secret et toujours placée sous haute surveillance. Mais sur les réseaux sociaux l'équipe du journal reste toujours la cible de menaces terroristes. Cet été encore, l'hebdomadaire a reçu des dizaines de messages inquiétants sur sa page Facebook. Insultes, menaces de mort et d'attentat, les messages ont été postés après plusieurs publications du journal.
"Nous avons déposé plainte, hier, auprès du commissariat du 13e arrondissent de Paris pour menaces", a déclaré à l'AFP Eric Portheault, coactionnaire du journal avec Riss. L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne de la police judiciaire parisienne.
 

#"Le 10 août, on nous a dit +dans 20 jours, attentat+"
 

"Les menaces ont commencé à la mi-juillet, mais il y en a surtout eu mardi", a précisé Eric Portheault, rappelant que ce n'est pas la première fois qu'il dépose plainte pour des menaces. Charlie Hebdo a diffusé ce jour là sur sa page Facebook la une du journal datée du 10 août, représentant un homme barbu et une femme voilée courant nus sur la plage, accompagnée du message "Musulmans... Dé-coin-cez-vous !".
"On ne peut pas laisser passer des menaces, des insultes, des propos racistes. C'est impossible. Surtout des menaces de mort. Le 10 août, on nous a dit +dans 20 jours, attentat+", relate M. Portheault.
Selon une source judiciaire, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "menaces de morts matérialisées par écrit".

Depuis l'attentat de 2015 qui a visé son siège et décimé une partie de l'équipe, le journal satirique, qui n'a jamais cessé de paraître, demeure une cible.
Ces menaces sont récurrentes. Déjà le 22 juin dernier, une autre enquête avait été ouverte par le parquet de Paris.

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