Le mouvement de protestation des chauffeurs de VTC contre la plateforme Uber a l'ambition de se relancer après les fêtes de fin d'année mais maintient le boycott de l'application Uber en attendant.
« Pour l'instant on va rester au calme, en famille , les divers interlocuteurs (gouvernement, plateformes) et de nombreux chauffeurs étant en congés », indique ce lundi 26 décembre, Sayah Baaroun, secrétaire général de l'Unsa SCP-VTC.
« Mieux vaut ressortir début janvier à beaucoup, plutôt qu'à 200 ou 300 maintenant alors que tout est fermé ». Sayah Baaroun précise qu'il n'y a pas de réunion officielle programmée avec les autorités d'ici à la fin d'année.
Même tonalité, même propos du côté d'une autre des organisations de chauffeurs de VTC, Capa-VTC : « On remobilise les troupes en vue de reprendre l'offensive début janvier si besoin » dit son président, Helmi Mamlouk.
Depuis le 15 décembre, les chauffeurs de VTC manifestent en accusant l'entreprise américaine Uber, leader du marché des voitures de transport avec chauffeur (VTC), de leur imposer des conditions de travail "indignes", et de les déconnecter de sa plateforme de manière abusive et brutale.
Les organisations de chauffeurs (Unsa, Capa-VTC, Actif-VTC) avaient d'abord annoncé, le 23 décembre, une "trêve des confiseurs" pour le week-end de Noël.