La judokate francilienne Clarisse Agbegnenou sera à la tête de la délégation française lors de la Cérémonie d’Ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo le 23 juillet prochain. Elle partagera cet honneur avec le gymnaste Samir Aït-Saïd.
C’est une nouvelle ligne à inscrire au palmarès déjà bien rempli de Clarisse Abegnenou. La judokate du Val-de-Marne a été nommée ce lundi porte-drapeau de la délégation olympique française par le Comité National Olympique du Sport Français. Elle portera donc le drapeau tricolore lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo le 23 juillet prochain. Celle qui a remporté le mois dernier son cinquième titre de championne du monde dans la catégorie des moins de 63 kg continue donc de confectionner un des plus beaux palmarès du sport français.
La Francilienne a remporté l’or dans toutes les compétitions individuelles auxquelles elle a pris part depuis 2017. Elle totalise aujourd’hui quatre titres européens et cinq titres mondiaux. Interrogée sur le sujet de sa nomination par France 2 ce lundi, elle s’est dite fière d’être porte-drapeau et a assuré vouloir accomplir sa mission « avec le sourire, dans la joie et la bonne humeur ». Elle partagera la mission de porte-drapeau avec le gymnaste antibois Samir Aït-Saïd. Les portes-drapeaux pour les Jeux Paralympiques ont également été désignés. Il s’agit du tennisman Stéphane Houdet et de la judokate Sandra Martinet.
Clarisse Agbegnenou #Judo ?
— FranceOlympique (@FranceOlympique) July 5, 2021
Samir Aït Saïd #Gymnastique ?♂️
▶️ Porte-drapeaux de la France pour les Jeux #Olympiques de Tokyo 2020 !
Sandrine Martinet #Judo ?
Stéphane Houdet #tennis ?
▶️ Porte-drapeaux de la France pour les Jeux #Paralympiques de Tokyo 2020 !#UneSeuleEquipe pic.twitter.com/nAL6FBVjjo
A Tokyo, un seul objectif : l’or olympique
Si son palmarès la place d’ores et déjà au Panthéon du judo français, l’or olympique reste le seul titre qu’elle n’a pas encore glané. Lors de ses premiers Jeux en 2016, elle s’était hissée en finale avant d’échouer aux portes du sacre. En conférence de presse ce lundi, la judokate a admis que le fait de ramener l’or serait l’apothéose d’une année où tout lui réussit.
« C’est, une année folle pour moi, j’ai hâte de pouvoir souffler et de pouvoir me dire que j’aurais eu tout ce que je voulais en 2021 ». Elle se dit heureuse de ces nombreux succès lors d’une année « particulière et difficile », concède-t-elle.