Sportif, journaliste, chauffeur de bus... Ils se souviennent de leur finale de la Coupe du Monde France 98. Le chef du service des sports de Radio France, Jacques Vendroux, qui a commenté en direct cette finale historique, le 12 juillet 1998, nous raconte ce moment fort de sa carrière.
Jacques Vendroux, c'est une carrière de journaliste sportif longue comme le bras... Plus de cinquante ans d'exercice du métier ! Des rencontres, des compétitions, de la Coupe du Monde, aux nombreuses compétitions nationales.Et parmi tous ces faits d'armes, sans aucun doute la Coupe du Monde 1998, qui a vu les Bleus sacrés champions du monde. "Il y a eu des moments merveilleux avec les Verts de Saint-Etienne, avec Marseille qui gagne la Coupe d'Europe... Il y a eu des moments magiques, exceptionnels", raconte-t-il. "Mais quand vous gagnez, que vous êtes champions du monde... Je ne dis pas que ça efface tout. C'est quand même votre souvenir numéro un."Quand vous avez votre pays qui joue, vous êtes forcément supporter
Journaliste et supporter à la fois
Ce jour de 1998, le 12 juillet, Jacques Vendroux était au Stade de France pour commenter la finale opposant les Bleus de Zidane et Deschamps aux Brésiliens de Ronaldo. Alors le journaliste était-il seulement journaliste ou également supporter ce jour-là ?"Quand vous avez votre pays qui joue, vous êtes forcément supporter. Même si ce n'est pas bien de le dire", avoue-t-il. "Même si, quand vous êtes journaliste, vous devez dire : "Je suis au-dessus de tout soupçon. J'ai une intégrité incroyable.""
Le patron des sports de Radio France reconnaît : "Moi, ce jour-là, j'ai manqué complètement d'objectivité."