Selon le dernier bulletin de Santé publique France, le nombre de cas d'infection au COVID-19 connaît une augmentation significative depuis le milieu du mois d'août en région francilienne. Et le nombre de consultations médicales également.
L'épidémie de COVID-19 reprend de la vigueur en Île-de-France comme au plan national. Toutefois, les "indicateurs" cités par Santé Publique France, "restent toujours à des niveaux faibles comparativement aux niveaux observés lors des précédentes vagues épidémiques".
Au registre de la surveillance de la propagation du virus, le nombre de cas d'infections est en hausse sensible sur deux semaines depuis le 7 août en région francilienne. Une augmentation de 43 % des cas d'infections du 14 au 20 août par rapport à la semaine précédente, soit "un taux d'incidence de 13,4 % pour 100 000 habitants", indique l'agence de santé.
Santé Publique France suit de très près la circulation des nombreux variants du SARS-CoV-2 et notamment l'EG.5 surnommé ERIS qui semble se stabiliser à 30 % selon un dernier bulletin de l'agence de santé publié le 24 août. Les infections liées à Eris ressemblent aux symptômes habituels du virus que l'on connaît déjà : rhume, mal de gorge, fatigue, maux de tête.
Des consultations en hausse
Parallèlement, en Île-de-France, augmente le nombre de passages aux urgences et les actes SOS Médecins. Cela touche toutes les classes d’âges et plus fortement les moins de 44 ans. Le nombre de passages suivis d’hospitalisations reste toutefois stable dans notre région soit 86 hospitalisations du 14 au 20 août, 81 la semaine précédente.
Globalement, Santé Publique France constate une croissance manifeste du nombre de cas d'infections au COVID-19, "surtout dans des régions touristiques très fréquentées. Cette augmentation,"pourrait se poursuivre ou fluctuer au moment de la rentrée scolaire", selon l’agence de renseignement sanitaire.
Un rappel à la vigilance
L'agence sanitaire recommande de rester vigilant, de porter le masque en présence de personnes âgées, en milieu fermé comme dans les transports en commun ou lors de grands rassemblements. Des gestes de préventions rappelés la semaine dernière par le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, qui écarte, pour l'instant, l'idée d’un retour de l'obligation du port du masque.
La vaccination contre la COVID-19 avec administration d’une dose de rappel pour les personnes les plus fragiles reste pour Santé publique France, "importante pour prévenir des formes sévères du virus". Une campagne de vaccination des personnes les plus à risques démarrera dans les prochaines semaines selon le ministère de la Santé.