À 25 ans, le n°2 du RN et Député européen descendra dans l’arène et fera face à la présidente sortante de la région Valérie Pécresse (Libres !), mais également Julien Bayou (EELV), Audrey Pulvar (PS) et Laurent Saint-Martin (LREM).
" Oui, je serai candidat aux élections régionales en Île-de-France. L'Île-de-France, c'est ma région. J'ai grandi dans une cité HLM de Seine-Saint-Denis ". C’est par ces mots, prononcés ce matin au micro de nos confrères de RTL, que le vice-président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a confirmé sa candidature en vue des élections régionales de la région francilienne qui auront lieu les 13 et 20 juin prochain.
"Agir avec force"
"Les problèmes que j'ai pu rencontrer très jeune en Seine-Saint-Denis, on est en train de les retrouver dans tout le pays", a expliqué M. Berdella. "L'Île-de-France est une région qui a beaucoup marqué l'actualité ces derniers mois, de Samuel Paty aux événements qui se sont déroulés à Trappes, aux phénomènes de bandes et à cette ultra-violence qui gangrène la région et contre laquelle il nous faut agir avec force", a-t-il ajouté, faisant référence sur ce dernier point aux événements survenus dans l’Essonne et en Seine-Saint-Denis et ayant entraîné la mort de trois adolescents.
À 25 ans, le numéro 2 du RN et député européen descendra dans l’arène et tentera de sortir victorieux afin de s’assoir sur le fauteuil de président de région. Il devra toutefois faire face à la présidente sortante de la région Valérie Pécresse (Libres !), mais également Julien Bayou (EELV), Audrey Pulvar (PS) et Laurent Saint-Martin (LREM).
"Je pars pour gagner"
Jordan Bardella et son parti espèrent faire mieux que lors des dernières élections régionales en 2015. Le RN (à l’époque le FN), avait récolté 18% des voix au premier tour et 14% au second. Le candidat était le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just. En Île-de-France, Marine Le Pen avait récolté 12,57% durant l’élection présidentielle de 2017.
La région francilienne n’est pas une région historiquement propice au RN. Cette élection est "un défi, avec l'ambition de porter le RN le plus haut possible", a assuré le numéro 2 du parti, déjà tête de liste aux élections européennes de 2019. "Au-delà de l'enjeu électoral, il y a un enjeu éminemment symbolique. Nous sommes à un an de la présidentielle et l'Île-de-France est le symbole de cette ultra-violence qui gangrène le pays", a-t-il ajouté.
M. Bardella l’a toutefois martelé : "Je pars pour gagner. Je pars pour présider la région Île-de-France", précisant qu’il va travailler avec le Rassemblement national mais aussi des personnalités de la société civile et de "Debout la France", le parti de Nicolas Dupont-Aignant.