La préfecture de l'Essonne a annoncé ce matin dans un communiqué que le décès de la septième victime de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, était survenu durant une intervention chirurgicale dimanche matin.
"La victime évacuée dans un état grave le 12 juillet dernier est décédée au cours d'une intervention chirurgicale", indique la préfecture.
Toutefois, un membre de la famille de cette femme, qui tient à conserver l'anonymat, a précisé mardi à l'AFP qu'elle n'était pas décédée lors d'une opération chirurgicale mais la veille de l'intervention prévue. "Elle devait subir une lourde opération le lundi", a-t-il précisé.
Dimanche matin, le bilan du déraillement de train du 12 juillet, à Brétigny-sur-Orge, s'est alourdi, avec le décès de cette femme de 66 ans, une passagère, originaire de la Creuse.
Une autopsie doit être prochainement pratiquée pour déterminer les causes exactes de la mort.
Quatre autres personnes encore hospitalisées
"Quatre autres personnes blessées au cours de l'accident sont toujours hospitalisées pour lesquelles aucune sortie n'est prévue avant sept jours", a indiqué encore la préfecture mardi dans son communiqué.
Les six autres personnes décédées à cause du déraillement du train Téoz 3657 reliant Paris à Limoges avaient trouvé la mort le soir même. Deux de ces victimes se trouvaient dans le train et quatre sur le quai, dont un couple d'octogénaires habitant Brétigny-sur-Orge et deux jeunes hommes originaires d'Etampes (Essonne), âgés de 19 et 23 ans.
Une première plainte pour homicide involontaire a été déposée vendredi contre X par la famille du jeune homme de 19 ans décédé sur le quai.
Mercredi dernier, le parquet d'Évry a ouvert une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires. L'enquête a été confiée à trois juges d'instruction qui vont se concentrer sur les raisons du basculement d'une éclisse, pièce d'acier de dix kilos reliant deux rails, très probablement à l'origine du drame.