Selon Le Point.fr qui s'est procuré un document confidentiel de la direction centrale des CRS, il y aurait bien eu de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train Paris-Limoges. Retour sur une polémique.
L'information avait été divulguée quelques heures après la catastrophe ferroviaire qui a eu lieu vendredi 12 juillet à la gare de Brétigny-sur-Orge.
Le Parisen et Europe 1 faisaient état de caillassages et de vols de portable sur les équipes de secours arrivées sur les lieux du drame. Une rumeur rapportait que des effets personnels avaient été volés aux victimes.
L'information aurait été donnée par un membre du syndicat de policier Alliance. Elle a été reprise par de nombreux médias. Une information pourtant démentie par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, le préfet de l'Essonne Michel Fuzeau, les services de pompiers, le SAMU ou encore la Croix Rouge ont affirmé à nos confrères que les opérations de secours s’étaient déroulées sans heurts et dans le calme. Seul un vol isolé dont a été victime un membre du SAMU a été confirmée.
Une affaire qui n'a pourtant pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux et de créer la polémique.
Le Point.fr dévoile cet après-midi une note confidentielle de la direction centrale des CRS. Elle vient cette fois confirmer les informations qui circulaient jusqu'alors. Dans le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet il est écrit "À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles" ou encore "Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes."
Cette note livre d'autres éléments sur le dispositif de sécurité qui a du être mis en place et renforcé pour que les secours puissent assurer leur mission.
Ces informations ne manqueront pas de relancer la polémique.