Catastrophe de Brétigny-sur-Orge : le verdict du procès attendu ce mercredi

Après huit semaines de procès, le tribunal judiciaire d’Evry (Essonne) va rendre son jugement ce mercredi 26 octobre et déterminer la responsabilité pénale de la SNCF, de SNCF Réseau et d’un ancien cheminot.

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Il aura fallu neuf ans pour que la justice soit rendue sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui a coûté la vie à sept personnes, et fait des centaines de blessés, causant la mort de sept personnes et faisant près de 400 blessés physiques et psychologiques

Lors du procès qui s’est tenu du 25 avril au 17 juin dernier, la SNCF, sa filiale réseau SNCF réseau (gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire), ainsi que Laurent Waton, directeur de proximité au moment des faits, ont été jugés pour homicides et blessures involontaires.

450 000 euros d’amende requis contre la SNCF

Le procureur de la République a requis 450 000 euros d’amende à l’encontre de la SNCF, en charge de la maintenance des rails. Une peine maximale pour l’entreprise publique qui aurait, selon le procureur, "créé le contexte à l’origine de l’accident".

Un accident survenu le 12 juillet 2013 en gare de Brétigny-sur-Orge, lorsque le train Intercités Paris-Limoges a déraillé en raison du décrochage, lors du passage du train,  d’une éclisse, une pièce métallique reliant les rails entre eux.

Le procureur de la République a demandé la relaxe pour l’ex-cheminot Laurent Waton et de la SNCF Réseau, estimant que les fautes qui leur sont reprochées ne sont pas caractérisées.

"Un défaut indécelable de l'acier", selon la SNCF

Me Gérard Chemla, avocat d'une dizaine de parties civiles et de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac), a lui estimé "essentiel que la justice acte les fautes" des deux entreprises "en matière d'entretien de la voie ferrée", qui ont conduit à "la déliquescence du réseau de banlieue". Au contraire, pendant le procès, la SNCF s'est efforcée de convaincre, experts à l'appui, qu'elle n'aurait pu éviter ce drame, imputable selon elle à un défaut indécelable de l'acier.

Son ex-patron, Guillaume Pepy, entendu comme témoin, a reconnu, ému aux larmes, une "responsabilité morale infinie" de la SNCF qui "ne faisait pas bien son travail " de maintenance. Il a toutefois écarté que ces "éléments regrettables de contexte" aient causé l'accident.

Les avocats des trois prévenus ont demandé la relaxe de leurs clients.

Ce mercredi, la délibération des juges permettra donc de déterminer de la responsabilité des prévenus.

Source: AFP

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