"Si la SNCF est mise en examen, je ne ferai pas appel" a déclaré, à nos confrères d'Europe 1 et I-Télé, Guillaume Pepy, président de la SNCF. La catastrophe - le déraillement d'un train en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) - avait fait 7 morts et une dizaine de blessés le 12 juillet dernier.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a indiqué dimanche que si la SNCF était mise en examen dans l'affaire du déraillement du train Paris-Limoges en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) le 12 juillet 2013 il "ne (ferait) pas appel", dans un entretien diffusé sur Europe 1 et iTélé. "Si la SNCF est mise en examen, je ne ferai pas appel", a indiqué M. Pepy "Dès le premier jour j'ai dit toute la responsabilité de la SNCF dans cet accident. La responsabilité c'est celle de l'entreprise que je dirige, ce n'est pas la responsabilité de tel ou tel", a-t-il ajouté.
L'accident, l'une des pires catastrophes ferroviaires survenues en France depuis une vingtaine d'années, avait fait sept morts et des dizaines de blessés.
Dès le lendemain, Guillaume Pepy avait évoqué l'hypothèse d'un choc entre les roues du train et une éclisse, sorte d'agrafe métallique qui relie deux rails dans un aiguillage. Cette éclisse se serait désolidarisée des rails, se logeant au milieu de l'aiguillage et provoquant le déraillement. Douze jours après le drame, une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires était ouverte par le Parquet d'Evry pour déterminer les raisons du basculement de l'éclisse.
Après cette catastrophe, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) ont annoncé un investissement de 410 millions d'euros sur la période 2014-2017 pour renforcer la sécurité du réseau.