Après une enquête concluant à des "erreurs d'appréciation graves" dans le cas d'un professeur condamné pour pédophilie en Grande-Bretagne et que l'Education nationale a laissé enseigner en France, dans l'Essonne, Najat Vallaud-Belkacem veut renforcer les garde-fous.
Un professeur de mathématiques d'un lycée de Villemoisson-sur-Orge, dans l'Essonne a été mis en examen en France le 18 février 2016 pour agression sexuelle d'un mineur de moins de 15 ans et détention d'images pédopornographiques. dès le lendemain, la ministre a elle-même dévoilé qu'il avait déjà été condamné en 2006 en Grande-Bretagne pour des faits similaires lors d'une colonie de vacances.
L'enseignant avait pu continuer à exercer après sa condamnation en Grande-Bretagne car la commission mixte paritaire académique du rectorat de Versailles avait proposé en 2007 qu'aucune sanction ne soit prise à son encontre.
Dans un entretien avec le journal Libération la ministre Najat Vallaud Belkacem révèle le conclusions de l'enquête qu'elle avait alors demandée sur cette affaire : "Il y a eu des dysfonctionnements et des erreurs d'appréciation graves de la commission mixte paritaire."
Pour éviter qu'un tel scénario ne se reproduise, Najat Vallaud-Belkacem veut "renforcer le pilotage de la procédure disciplinaire en matière de moeurs" et publie ce vendredi 23 avril au bulletin officiel de l'Education nationale, des instructions en la matière. Elle a précisé tout cela dans une conférence de presse