Le point sur l'état de l'enquête sur les quatre meurtres de l'Essonne
Les gardes à vue des deux hommes interpellés samedi après-midi dans le cadre de l'enquête sur les quatre meurtres dans l'Essonne, ont été prolongées de 24 heures.
Les gardes à vue des deux hommes interpellés samedi après-midi dans le cadre de l'enquête sur les quatre meurtres dans l'Essonne, ont été prolongées de 24 heures.
Les deux hommes sont interrogés dans les locaux de la PJ de Versailles. L'un des deux, considéré comme "un suspect très sérieux", avait été interpellé dans l'Essonne et l'autre à Paris.
Des policiers menaient dimanche soir de nouvelles perquisitions dans l'Essonne au domicile et chez les parents du principal suspect.
Comme celles conduites samedi, ces nouvelles perquisitions se déroulent à Draveil, au domicile de l'homme en garde à vue depuis samedi, et chez ses parents dans la
commune mitoyenne de Ris-Orangis, ainsi que dans un box où a été retrouvée samedi
une moto.
Les deux gardes à vue, qui ont débuté samedi après-midi, doivent durer 48 heures au maximum, avant un éventuel défèrement devant la justice ou une remise en liberté
d'ici lundi après-midi.
Dans cette enquête hors normes mobilisant des centaines de policiers, le SRPJ de Versailles tente d'identifier le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent mais commis avec la même arme dans un rayon de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et avril 2012.
Les gardes à vue doivent "déterminer pas mal de choses", confie une source proche de l'enquête. Les enquêteurs agissent sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry.
Le premier gardé à vue, qualifié par le ministère de l'Intérieur de "suspect très sérieux" est un "Antillais" trentenaire "connu pour des violences" et "psychologiquement très fragile". Il a été arrêté "grâce au signalement de la moto" qui aurait servi lors de certains homicides, a précisé le ministère de l'intérieur.