Essonne : des opérations pour apprendre aux enfants à nager et à "savoir se sauver" de la noyade

Le Comité Régional Olympique et Sportif d'Île-de-France (CROSIF) organise des demi-journées d'activités aquatiques pour apprendre aux enfants à gérer les situations délicates dans l'eau. Chaque année, on enregistre environ 500 blessés par noyade en France.

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Des activités ludiques pour un enjeu de taille : faire reculer le nombre de noyades accidentelles. Alors qu’un homme est mort mercredi dans la zone non surveillée du bassin de la Villette ce mercredi, le Comité Régional Olympique et Sportif d'Île-de-France (CROSIF) mène des opérations de sensibilisation et d’apprentissage de la nage dans la région.
 
« Tu allonges tes bras près des oreilles, et ça permet de te propulser », explique ce mercredi le maître-nageur aux enfants rassemblés à la base de loisirs de Vigneux-sur-Seine (Essonne). Pendant une demi-journée, se succèdent différents jeux et ateliers (palmes, water-polo, aquathlon...) et au passage d’un certificat d’aptitude baptisé Sauv'Nage. L’objectif n’est pas de former de futurs champions, mais de renforcer le sentiment de sécurité et la capacité à garder son calme en cas de situation périlleuse.
 

"Important et indispensable"


Encore aujourd’hui, dans certaines régions, un enfant sur deux arrive en classe de sixième sans savoir se mouvoir correctement dans l’eau. « Je n’arrive pas à bien nager et j’ai peur de me noyer donc j’ai mis une ceinture [de flotteurs] », reconnaît Awa. « On a quand même appris à mieux nager qu’avant, assurent Assia et Lina. Vu qu’il y avait des maîtres-nageurs à côté, c’était plus rassurant. »
 

A travers ces opérations, le CROSIF cible prioritairement les jeunes issus de quartiers populaires. « On se rend compte que [l’apprentissage de la nage] n’est pas une priorité pour un certain type de population, dont des jeunes qui vivent dans des cités qui ont aussi d’autres problèmes à régler, admet Yanik Chevalier, sa vice-présidente. Le sport ne représente pas un fondamental. Pour moi, c’est important et indispensable de nos jours de savoir nager, savoir se sauver. »
 
A ces difficultés s’ajoute le manque d’infrastructures. « Nous, parents, on doit apprendre à nos enfants à nager mais on demande aussi à l’école d’avoir des créneaux. Quand on n’a pas de piscines, quand il n’y a pas de créneau, comment on fait ? », s’interroge Nasser Kassani, père en vacances. Dès 2010, une circulaire du ministère de l’Education nationale affirmait pourtant qu’« apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale, inscrite dans le socle commun de connaissances et de compétences ». Tous les étés, on enregistre environ 500 blessés par noyade.
 
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