Déploiement de force impressionnant autour du centre hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes. Salah Abdeslam, le dernier survivant des commandos du 13 novembre 2015, est hospitalisé pour une crise d'appendicite. Il a été extrait mardi de sa cellule de Fleury-Mérogis, escorté par le GIGN.
Chaque déplacement de Salah Abdeslam est une opération délicate. Pour ses auditions auprès des juges d'instruction, pour son procès en Belgique ou encore pour recevoir des soins, ses sorties mobilisent un important dispositif de sécurité composé entre autre par les hommes de l'unité d'élite le GIGN.
Mardi dans l'après-midi, il a été extrait de sa cellule de Fleury-Mérogis, où il est placé à l'isolement, pour être transféré au centre hospitalier sud francilien de Corbeil-Essonnes, situé à 15 kilomètres de là. Le détenu souffrirait d'une appendicite. Le transfert a été assuré par les Équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS). Elles doivent surveiller Salah Abdeslam tout au long de son séjour à l'intérieur de l'hôpital. Des compagnies de CRS ont été déployées autour de l'établissement. L'objectif est de ne pas pertuber le fonctionnement de l’hôpital.
Pas question que le détenu, dernier témoin des commandos du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, attente à ses jours ou fasse la moindre tentative d'évasion. C'est un suspect-clé de l'enquête sur ces attentas, revendiqués par le groupe Etat Islamique, même si jusqu'à présent il n'a livré aucune information, préférant garder le silence.