Pour avoir frauduleusement obtenu et conservé 125 euros dans sa cellule de Fresnes (Val-de-Marne), le tueur présumé des meurtes de l'Essonne, Yoni Palmier, a été condamné ce vendredi 12 avril à un mois d'emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel de Créteil.
Pour avoir frauduleusement obtenu et conservé 125 euros dans sa cellule de Fresnes (Val-de-Marne), le principal mis en cause dans les meurtres de l'Essonne, Yoni Palmier, a été condamné vendredi 12 avril à un mois d'emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel de Créteil. Veste noire et blanche, mains dans les poches, cheveux bouclés coupés court, Yoni Palmier, 34 ans, a répondu, de façon concise mais relativement claire, aux questions du président de la 12è chambre correctionnelle du tribunal de Créteil qui n'a jamais abordé les meurtres par ailleurs reprochés au prévenu. Le 3 mars, lors d'une fouille dans la cellule sécurisée que Yoni Palmier occupe à la maison d'arrêt de Fresnes, sont retrouvés 125 euros en liquide, une corde de 6,50 mètres en draps accrochés les uns aux autres, des crochets de suspension venant de la salle de kinésithérapie, un morceau de verre et un pommeau de douche. Le "tueur de l'Essonne" présumé a été, dans un premier temps, soupçonné de tentative d'évasion, requalifiée en faits de recel de 125 euros, a souligné l'un de ses avocats Me Laurent Servillat. Le mis en cause avait, dans un premier temps, expliqué avoir obtenu cette somme en se livrant à un trafic de cigarettes depuis sa cellule.
Le président du tribunal de Creteil a fait état d'un examen psychiatrique de Yoni Palmier, selon lequel il ne présente "pas d'anomalie mentale majeure", mais des "traits de caractère pulsionnels et impulsifs", notamment une obsession du rangement et du ménage, depuis son enfance.
Détenu depuis le 16 avril 2012, Yoni Palmier reste le principal suspect dans l'affaire des quatre meurtres commis dans l'Essonne avec la même arme
entre novembre 2011 et avril 2012. Il nie les faits dont il est soupçonné.
Un autre homme, incarcéré pour le premier meurtre, reste mis en examen mais a été libéré en juin 2012.