Foule pour les cérémonies d'hommages dans les lieux de culte à Paris

Notre-Dame-de-Paris et la grande synagogue de la Victoire pleines à craquer, dimanche soir pour rendre hommage à toutes les victimes des attentats de Paris du vendredi 13 novembre.

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Une rose à la main, les Parisiens ont continué d'affluer dimanche vers le Bataclan et les autres sites touchés par les attentats, pour rendre hommage
aux victimes. En début de soirée, beaucoup d'entre eux ont convergé vers la Place de la République devenue, depuis les attentats de janvier 2015, le lieu emblématique de tout rassemblement destiné à dire que la République est debout et vivante. Plus nombreux que la veille et malgré l'interdiction de manifester en vigueur jusqu'à jeudi, des centaines de personnes entendaient ainsi marquer leur solidarité avec les victimes.

Plus tard encore dans la soirée, plus d'un millier de personnes ont assisté, à Notre-Dame-de-Paris,dans une cathédrale pleine à craquer, et à l'extérieur pour tous ceux qui n'ont pu rentrer et à la grande synagogue de la Victoire à des cérémonies religieuses en hommage aux victimes des attentats en présence de personnalités pour "prier" et "porter l'espérance".

©France3 IDF

18H15: le glas retentit dans la nuit. Puis la messe commence à Notre-Dame. Dans son homélie, Mgr Vingt-Trois invite les croyants à porter "l'espérance" et à "en témoigner comme un réconfort". "Nous ne pouvons répondre à la sauvagerie barbare que par un surcroît de confiance en nos semblables et en leur dignité".
Au cours de la messe, une variation de Marseillaise, improvisée par l'organiste, s'élève dans la cathédrale comble. Faute de place, des centaines de personnes, massées dehors, écoutent une retransmission en direct sur leur smartphone. La police a bouclé le parvis de la cathédrale, fouillant les fidèles venus assister à la cérémonie.

Au même moment, au pupitre de la Grande synagogue de la Victoire, un homme entonne un chant en hébreu devant plus de 300 personnes. "Cette prière est pour les âmes des victimes et pour que les blessés guérissent", clame Michel Gugenheim, grand rabbin de Paris, déplorant "tant de vies et de potentialités perdues".

"Un deuil, c'est un temps où l'on réfléchit au-delà de l'émotion immédiate", affirme de son côté Haïm Korsia, le grand rabbin de France, appelant à ne pas céder à la panique et à ne "pas vivre en voyant chacun comme une menace potentielle".

Là aussi, l'hommage passait par une Marseillaise entonnée à pleine voix sous les hauts plafonds. Et c'est dans le silence ému et recueilli que la cérémonie s'est refermée
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