Moins d'un Francilien sur deux, 44% exactement, disent être attaché à leur région, l'autre partie affirmant la quitter en cas d'opportunité. C'est la région qui suscite le moins d'attachement par leurs habitants en France.
Quand on compare l'attachement des Franciliens et des Bretons à leur région, le fossé est abyssal. Ces derniers s'y disent en effet attachés à 77%, contre 44% pour les habitants d'Île-de-France (et 58% en moyenne nationale).
Ce chiffre est issu d'une enquête intitulée "La France en morceaux", menée par Elabe avec l'Institut Montaigne et révélée par franceinfo, mardi 19 février. Une étude qui a sondé, région par région, un échantillon de Français sur différents thèmes : du bonheur aux finances, en passant sur la satisfaction des infrastructures.
?? #LaFranceEnMorceaux : quel rapport les Français entretiennent-ils avec leur #territoire & la #mobilité ? ?
— Institut Montaigne (@i_montaigne) 19 février 2019
Notre baromètre identifie 4 profils (cf. ci-dessous)
1️⃣ Les « Affranchis »
2️⃣ Les « Enracinés »
3️⃣ Les « Assignés »
4️⃣ Les « Sur le fil »
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Les transports, un atout
Réponse très différente (et étonnante) des sondés comparées à celles d'autres régions : les Franciliens considèrent les transports comme atout principal de leur région, à 57%, soit 32% en plus que la moyenne nationale. Viennent ensuite les commerces (46%) et les équipements publics (44%) en tête des atouts.L'étude affirme ainsi que "ce portrait d’une région nettement mieux équipée que les autres nourrit la perception d’une région attractive pour de nouveaux habitants (58%)".
#LaFranceEnMorceaux | En Ile-de-France, terre d'opportunités et de passage. Qualités et défauts de la région, selon ses habitants ? @CentreFrance @franceinfo pic.twitter.com/TNPQlvj6xx
— ELABE (@elabe_fr) 19 février 2019
Inquiétudes pour le logement
Comme pour les autres régions, le pouvoir d’achat reste le premier sujet de préoccupation. Mais le nombre de personnes qui "finissent leurs fins de mois sereinement" est plus élevé qu'ailleurs : 56%.En revanche, 54% des habitants de la région ont, pour des raisons financières, retardé ou renoncé à des soins médicaux lors de l'année passée.
Le logement figure aussi comme étant une "source de tension" puisque "ce sujet [est] nettement plus cité en Île-de-France qu’ailleurs parmi les sujets de préoccupation (15%)".
D'ailleurs, 23% des sondés disent avoir eu des difficultés régulières à payer leur loyer ou leur emprunt immobilier l'année passée.
Une "France en morceaux" : une enquête inédite révèle les fractures du pays, divisé entre "affranchis", "enracinés", "assignés" et "sur le fil"https://t.co/KMMfEQlvAt pic.twitter.com/bufsg0rWd4
— franceinfo (@franceinfo) 19 février 2019
► Découvrez l'étude complète ici.