La trentaine, bien dans son corps et dans sa tête, Camille Thomas Collombier est inscrit au water polo des "frog and princess". Un
club de sport collectif, en fait comme tous les autres.
Boulot, métro, dodo, Camille voulait casser la routine et se remettre au sport. Un week end, il se rend avec sa compagne au mariage d'un de ses amis homosexuel. Là il y rencontre une personne qui lui vante l'ambiance et le bon esprit du club de water polo "Frog and Princess". Ni une ni deux, il décide de s'y inscrire.
Je savais exactement où je m'engageais. Je savais que c'était un club LGBT, et alors ! Ça change quoi !
Et, quand on lui demande si une très grande majorité d'homosexuel aurait pu le déranger ou l'incommoder, aucune hésitation dans sa réponse.
Je me suis inscrit, j'ai adoré les gens qui y était, alors je suis resté !
Et on peut comprendre pourquoi ! Regarder la vidéo qui suit ! Il en faut de l'humour et de l'auto dérision pour sortir pour les Gay Games un parfum "l'Eau Chlorée" des bassins !
Et question humour, le seul hétérosexuel de ce club n'en manque pas.
Moi je suis gardien en plus, donc pour le contact avec les autres...pas de problème !
Ce que Camille apprécie tout particulièrement, c'est " cet esprit ouvert ". Et d'ajouter, " quand on est avec que des hétéros, ils sont à fond dans la compétition, la gagne. Au moins, dans notre club, on ne se prend pas au sérieux et quand on fait pas bien les choses, on ne se fait pas engueuler. Mais quand on est dans le bassin, nous sommes sérieux. De vrais sportifs ".
Des propos, que tient également Rosalie, la compagne de Camille.
On ne s'écrase pas, on n'écrase pas les autres. Y a pas de meilleur, de plus fort. J'ai même envie de faire du water polo avec eux tellement c'est sympa !
Ce matin, les " Frog and Princess" ont perdu leur premier match, 0 à 3, à la piscine Roger Le Gall dans le 12ème arrondissement de Paris. Cet après midi, ils ont gagné 10 à 0.
Défaite, victoire, qu'importe. L'esprit est résumé dans les quelques mots d'un adhérent de la première heure, Laurent Loison.
Le fait qu'il y ait les Gay Games à Paris, nous avons déjà gagné