Une semaine après la cérémonie d'ouverture au Stade Jean-Bouin, c'est sur le parvis de l'Hotel de Ville que les participant(e)s de ces 10ème Gay Games se sont retrouvé(e)s. Un final haut en couleur, festif et coloré pour une belle ambiance heureuse et bon enfant. Rendez-vous dans 4 ans à Hong-Kong.
Il est 19h samedi soir sur le parvis de l’Hotel de Ville de Paris. La 10ème édition des Gay Games touche à sa fin. Le village, transformé pour l’occasion, aux pieds de la Mairie, est noir de monde. Non en fait, il est bondé et très coloré… La lumière est belle pour l’occasion. La température un peu fraîche depuis 36 heures est remontée. Tous les ingrédients convoqués pour rendre la soirée belle ont répondu présents. Tout ce que l’arc en ciel compte de diversité peut s’exprimer.
Alex Taylor, le plus français des britanniques, le même qui a accueilli le monde au stade Jean-Bouin une semaine auparavant, est le maître de cérémonie. A l’heure dite, la flamme est éteinte, le relai passé à la délégation de Hong Kong. La cérémonie est courte, les discours resserrés.
Dans la matinée, le tournoi de foot s’est mis en configuration finale, et le départ du marathon ainsi que le semi ont été lancés. C'est Manuel Picaud, l'un des deux co-présidents, qui a donné le départ.
Place au spectacle
Le spectacle peut commencer. Les tableaux se succèdent. Le rythme imprimé est soutenu. La mise en scène invective, punchy. Les costumes sont hauts en couleurs, les tableaux fabuleux,. Des danseurs, des acrobates. La bande-son embarque tout le monde.
A peine le final est-il intervenu qu’une "teuf" prend la suite. Le parvis se transforme en dance-floor.
Chacun y met sa joie et son désir que cela ne s’arrête pas. C’est heureux et déjà un peu nostalgique. A 21h30 le signal est donné. Les platines s’arrêtent. Il va falloir partir. On aurait pu rester encore un peu.