Après son démâtage samedi, le navigateur boulonnais Stéphane Le Diraison peine à gagner les côtes australiennes, après son abandon du Vendée Globe. Le skipper de "Compagnie du Lit - Ville de Boulogne-Billancourt" est pénalisée par une zone dénuée de vent, et doit composer avec une voile de fortune.
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Après le démâtage, des conditions météo plus que molles pour le navigateur de Boulogne-Billancourt, Stéphane Le Diraison. Le skipper de "Compagnie du Lit - Ville de Boulogne-Billancourt" a dû abandonner le Vendée Globe, après un démâtage samedi dernier. Privé de voile, le navigateur s'était résigné à regagner les côtes australiennes, et notamment Melbourne, à quelque 900 miles nautiques de sa position.
Mais c'est avec des conditions météorologiques très défavorables que doit composer le skipper des Hauts-de-Seine. "Déjà que je suis à 4,5 noeuds de moyenne pendant 36 heures avec 30-35 noeuds de vent, avec 15 noeuds de vent je suis assez inquiet car je risque d’aller à 2 noeuds. Ça va commencer à devenir gênant voire critique", a-t-il confié mercredi, lors d'un point radio.
Mini-voile de fortune
Il faut dire que le navigateur subit une dorsale, c'est-à-dire une zone dépourvue de vent. Pas de quoi profiter de sa voile de fortune, improvisée après son démâtage. Lors de cet incident de parcours, Stéphane Le Diraison se trouvait à la 11ème place du classement provisoire du Vendée Globe, après 41 jours de compétition autour du monde.
Quarante marins — dont six femmes – sont inscrits au départ de la 10ᵉ édition de ce tour du monde à la voile de légende, en solitaire et sans assistance.
Qui succèdera à Yannick Bestaven, vainqueur de la dernière édition en 80 jours, 3 heures et 44 minutes ? Parmi les favoris : Charlie Dalin, Thomas Ruyant, Jérémie Beyou ou encore Yoann Richomme... Les skippers s'apprêtent ainsi à parcourir environ 45.000 km autour du globe à bord de leur Imoca.
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