Battu à mort devant les siens sur l'A13: ouverture du procès en appel

Le procès en appel de quatre jeunes des Mureaux (Yvelines), jugés pour le meurtre d'un automobiliste battu à mort sous les yeux de sa famille sur l'autoroute A13, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Le procès doit se tenir jusqu'au 5 décembre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les quatre accusés avaient été condamnés, en première instance, à des peines de 18 à 20 ans de prison. "Nous espérons que ces condamnations qui correspondent à la gravité des faits seront confirmées en appel", a déclaré à l'AFP avant l'ouverture des débats, Me Francis Szpiner, l'un des avocats de la famille de la victime. "Ce crime sans cause est symptomatique de la violence de la société", a ajouté l'ancien ministre et avocat François Baroin qui défend également les parties civiles dans ce dossier. Le sénateur de l'Aube plaidera pour la première fois devant une cour d'assises dans cette affaire.

Les faits remontent au 27 juin 2010. Une Renault Clio heurte sur une bretelle d'accès qui mène à l'autoroute, la voiture de la famille Laidouni qui part en vacances. Les véhicules, légèrement éraflés, s'arrêtent sur la bande d'arrêt d'urgence. Rapidement le ton monte. La conductrice de 20 ans à l'origine de l'accident refuse d'établir un constat amiable. Son passager, par téléphone, appelle des amis en renfort.

Quelques minutes plus tard, une dizaine de personnes de la cité voisine des Musiciens aux Mureaux arrivent. Des menaces de mort sont proférées: "On va te crever, on va t'enterrer devant ta mère". Puis, Mohamed Laidouni, un imprimeur de 30 ans sans histoire, est violemment projeté contre une glissière de sécurité et roué de coups, notamment au visage, sous les yeux de sa mère, de ses frères et de sa femme. Il succombera à ses blessures le lendemain.

Pour le bâtonnier de Versailles, Me Frédéric Landon, qui défend l'un des quatre accusés, "rien ne démontre l'intention de tuer". "Il ne s'agit pas d'un meurtre, mais de faits de +violences ayant entraîné la mort+", a ajouté le conseil qui va demander une requalification des faits. Le procès doit se tenir jusqu'au 5 décembre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information