L'Union des associations musulmanes de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) répond au ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. L'UAMC précise qu'elle ne participera pas à la prière de rue de vendredi si elle est interdite, mais ajoute qu'elle espère une solution rapide pour les fidèles
Hier, dimanche 19 novembre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a affirmé que les autorités empêcheraient les prières de rue à Clichy-la-Garenne, mais il ajoutait également que les musulmans de la ville devaient "avoir un lieu de culte décent".
Arié Alimi, l'avocat de l'UAMC lui répond que "Si aujourd'hui le préfet décide d'interdire la prière de rue en estimant que cela menace l'ordre public, bien évidemment nous sommes républicains, mes clients le sont également, ils ne participeront pas à cette manifestation". Mais il ajoute qu'il espère "une solution rapide pour les fidèles."
"Il n'y a pas eu de compromis et aucun lieu n'a été proposé à l'UAMC alors que les fidèles ont été expulsés manu militari de leur lieu de culte du jour au lendemain", regrette Me Alimi. "La prière de rue est une protestation car dans cette situation, où voulez-vou qu'ils aillent prier?".