Dans une vidéo publiée le même jour, il affirme être "lassé de l'attentisme dans lequel nous sommes dans notre pays concernant la protection individuelle de chacun et chacune d'entre nous lorsque nous sommes amenés à sortir".
Une mesure inédite à ce stade d'expansion de la pandémie en France mais qui pourrait être prise par d'autres municipalités. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a indiqué se préparer à prendre un tel arrêté.
[#CommuniquéPresse] À #Sceaux, à partir du 8 avril, il faudra protéger sa bouche et son nez pour sortir dans l’espace public. https://t.co/jhAU6QrgKJ pic.twitter.com/ZbF35osrMW
— Ville de Sceaux (@Ville_de_Sceaux) April 6, 2020
Assez de masques pour tout le monde ?
L'élu des Hauts-de-Seine affirme prendre "une mesure difficile", conscient qu'elle pose un problème de liberté individuelle : "une mesure que peut-être certains jugeront autoritaires. C'est une mesure, qu'en mon âme et conscience, j'estime nécessaire dans les conditions que nous vivons et pour sortir le plus vite possible de cette période si particulière et difficile pour beaucoup d'entre nous", ajoute-t-il.Mais surtout, cette question pose le problème du nombre de masques accessibles à tout un chacun. Philippe Laurent affirme ainsi avoir "réceptionné plusieurs milliers de masques fournis par la région Île-de-France". Mais ils seront distribués exclusivement aux personnes les plus exposées, aux personnels soignants.
Les autres seront contraints d'avoir leur propre dispositif qu'ils auront achetés ou confectionnés eux-mêmes. En cas de non-respect de cette mesure, une amende de 38 euros pourra être dressée.
La @Ville_de_Sceaux oblige chaque personne de plus de 10 ans à porter une « protection nasale et buccale » pour ses déplacements dans l’espace public, afin de « protéger les autres » et de mieux lutter contre le #COVID19 @l_amf @PetitesVilles pic.twitter.com/PnI5oY0Dcm
— Philippe Laurent (@laurent_sceaux) April 6, 2020