Pour lutter contre la propagation du virus dans les établissements scolaires, les autorités misent sur les tests salivaires, qui doivent être déployés cette semaine en Île-de-France. A Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), la mairie a pris les devants.
La municipalité de Bourg-la-Reine, dans les Hauts-de-Seine, a lancé la campagne ce mardi après-midi. Les enfants du groupe scolaire de la Faïencerie vont ainsi pouvoir – s’ils ont l’autorisation préalable de leurs parents – se faire dépister sur place, à l’aide de tests salivaires. On compte 380 élèves dans ce groupe scolaire.
Les résultats, eux, devraient être connus d’ici 24 heures. En cas de tests positifs, la recherche d’un variant devrait être effectuée. Ecoles primaires, et maternelles : le dépistage va se poursuivre toute la semaine dans les six établissements scolaires de la ville.
L’objectif est de briser la chaîne de contamination. "Nous avons connu une dizaine de cas d’élèves positifs à la veille des vacances, explique le maire UDI Patrick Donath à France 3 PIDF. Dans ce cadre-là, on s’est tout de suite mis au travail. On a cherché un laboratoire capable de faire les tests pour des centaines d’élèves."
On a formé tous ceux qui interviennent dans les écoles avec le laboratoire pour faire le geste de recueil de salive
"On a mis en place les structures dans les gymnases, poursuit l’édile. On a formé tous ceux qui interviennent dans les écoles avec le laboratoire pour faire le geste de recueil de salive. Un geste quand même relativement simple."
Un objectif de 40 000 tests salivaires par semaine en Île-de-France dès le mois de mars
De son côté, l’ARS Île-de-France confirme dans un communiqué un "déploiement progressif" des tests salivaires PCR dans les écoles maternelles et élémentaires des rectorats de Paris, Créteil, Versailles, à partir de ce 1er mars. Le but : "dépister pour casser les chaines de transmission du virus et renforcer les moyens de surveillance épidémiologique".
"Ces campagnes de dépistage permettent de proposer un prélèvement moins invasif et plus simple à administrer auprès des publics les plus jeunes, afin de renforcer la prévention dans les établissements concernés et la surveillance épidémiologique auprès de cette population, explique l’ARS. Les prélèvements sont supervisés par le personnel des laboratoires intervenant dans l’école, qui y acheminent directement le matériel de prélèvement. Des agents des rectorats de Paris, Créteil et Versailles pourront être mobilisés, ainsi que des médiateurs de Lutte anti-Covid voire des renforts des collectivités locales. Les laboratoires s’engagent à communiquer les résultats aux personnes testées ou à leurs représentants légaux dans un délai maximal de 48h."
L’ARS annonce un objectif de 40 000 tests salivaires par semaine en Île-de-France dès le mois de mars. Et de préciser : "Une montée en puissance interviendra ensuite afin d’atteindre 60 000 tests par semaine, et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire". 200 écoles primaires franciliennes seront concernées dans les trois prochaines semaines selon l’ARS, qui indique que "l’échantillonnage des établissements sélectionnés" est réalisé "en ciblant particulièrement les zones à forte circulation virale tout en veillant à une bonne couverture du territoire régional".
Tous les départements franciliens restent sous "surveillance renforcée". La ville de Bourg-la-Reine, elle, participera à l’expérimentation qui doit renouveler ce dépistage dans trois semaines.