Démantèlement d'un trafic d'armes par colis postaux

Un homme de 50 ans vient d'être mis en examen et écroué. Il est soupçonné d'avoir été l'organisateur d'un trafic d'armes par voie postale. Il se revendique collectionneur.

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L'homme a été mis en examen vendredi soir pour trafic d'armes en bande organisée et association de malfaiteurs. Une autre personne, un ancien militaire désormais fonctionnaire territorial dans l'Ain est soupçonné d'être un co-organisateur du trafic, l'homme devrait être présenté au magistrat instructeur dès lundi.

Les armes étaient acheminées par colis postaux

Si les enquêteurs soupçonnaient dans un premier temps que les armes acheminées par la poste étaient destinées au banditisme, ce lien "n'apparaît pas pour le moment" lors des auditions. Les personnes interrogées se décrivent comme des collectionneurs.

Interpellé à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, l'instigateur du réseau est soupçonné d'avoir organisé la livraison d'armes par colis postaux depuis l'étranger, Allemagne, Estonie, Slovaquie ou encore États-Unis. Également interpellées, cinq autres personnes, dont un autre ancien militaire et un douanier, ont été relâchées. Le coup de filet a été réalisé par l'Office central de lutte contre le crime organisé (Oclco) de la police judiciaire sur commission rogatoire d'un juge d'instruction parisien chargé de l'enquête depuis septembre.
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