La FCPE, première fédération de parents d'élèves, organise deux journées de mobilisation, les 7 et 21 avril, pour réclamer au ministère de l'Education de régler la question des absences de professeurs non remplacés. Un problème récurrent en Ile-de-France.
Depuis le début de l'année, l'organisation comptabilise 20.000 journées de cours non remplacées de la maternelle au lycée, sur la base des signalements effectués par des parents sur son site ouyapascours.fcpe.asso.fr.
La FCPE avait déjà tiré le signal d'alarme mi-février, évaluant à 6.000 le nombre de journées de cours perdues pour des élèves. "La situation s'est largement améliorée depuis 2012 grâce à l'effort du gouvernement en faveur des créations de postes", souligne le ministère de l'éducation nationale, évoquant 2.172 postes de remplaçants créés en primaire depuis 2013, alors que 1.566 postes "avaient été supprimés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy".
Cela ne suffit pas pour la FCPE, qui "appelle tous les parents à organiser des actions, à interpeller le ministère et faire qu'il prenne les choses en main, qu'on règle ce problème de remplacement". Exemple à Asnières (Hauts-de-Seine) Mathieu Caillaud, Carla Carrasqueira et Yves Dewulf