Des critiques s'élèvent contre l'application "SAIP" d'alerte attentat. Un système censé informer les populations en cas de danger mais qui n'aurait pas fait ses preuves. Un rapport sénatorial pointe de nombreux dysfonctionnements...
Alors que l'évacuation des militaires de l'opération Sentinelle, victimes d'une attaque, est en cours mercredi matin, à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, l'application Alerte attentat reste muette, n'ayant pas été activée par les autorités. De quoi alimenter le scepticisme des internautes, comme en témoignent les commentaires sur Twitter.
Autre constat, moins d'un million de Français auraient téléchargé l'application. Lancée il y a un an par le gouvernement, l'application SAIP peine à convaincre. Son but est de prévenir la population en cas d'attentat, mais aussi de catastrophe naturelle ou industrielle, tout en indiquant les gestes à suivre.Je suis a 300 metres du lieu de l'attentat de ce matin a Levallois...l'appli SAIP me dit que tout va bien.merci au ministère de l'intérieur
— Legroloup (@legrolouloup) 9 août 2017
Mais le système ne serait pas fiable, voir inefficace comme le souligne un rapport du Sénat. Le rapport pointe en effet des dysfonctionnements, notamment le déclenchement tardif de SAIP lors de l'attentat de Nice et des fausses alertes, comme par exemple le 17 septembre dernier, au sujet d'une fausse prise d'otages dans le quartier des Halles, à Paris.Une application peu ergonomique