C'est un mois déterminant pour les salons de coiffure : leur chiffre d'affaires peut représenter jusqu'à 30% de celui de l'année, seulement pour le mois de décembre. Mais le secteur n'échappe pas à la crise.
Comme chaque année, ce salon de coiffure situé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) est pris d'assaut à l'approche des fêtes. Petits et grands n'ont qu'une seule idée en tête : avoir une belle coupe de cheveux.
"C'est pour être présentable et jolie pour les fêtes", confie une jeune cliente.
Stéphane Tesse gère ce salon depuis 28 ans. Comme chaque année, les réservations se sont enchaînées jusqu'au dernier moment. Le chiffre d'affaires du mois de décembre est, en moyenne, supérieur de 20 à 30% par rapport aux autres mois.
"Le mois de décembre reste quand même le mois le plus chargé de l'année. On mobilise beaucoup les équipes parce que les clients sont à l'affût de rendez-vous", indique-t-il.
Certains étaient même ouverts ce lundi pour répondre à la hausse de la demande. "Les gens viennent parce qu'ils vont dans leurs familles. Certains vont à des fêtes religieuses et veulent être apprêtés pour ces occasions", explique Vincent Coste, responsable d'un autre salon de coiffure.
Le secteur n'échappe pourtant pas à la crise. "Sur l'année globale, on a perdu en nombre de visites chez le coiffeur. On est à moins d'une visite par trimestre. Mais au moment de Noël, aujourd'hui, la tendance est plutôt positive", rapporte Christophe Doré, président de l'Union nationale des entreprises de coiffure (Unec).
Tondeuse et coups de ciseaux rythmeront encore la vie des salons de coiffure jusqu'à la Saint-Sylvestre. Alors seulement, coiffeurs et coiffeuses pourront souffler … Jusqu’à la Saint-Valentin.