L’entité qui produit, met en bouteille et commercialise les boissons du géant américain en France va augmenter de 32 millions d'euros son plan pour moderniser son usine de Grigny, en Essonne. Mais son site de Clamart, dans les Hauts-de-Seine, va fermer, avec 47 suppressions de postes prévues.
Il s'agit de son plus grand site industriel dans le pays : l'embouteilleur Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) France indique ce jeudi qu'il va augmenter de 32 millions d'euros son plan de modernisation de son usine de Grigny. En mai 2023, l'entité avait déjà annoncé un premier engagement de 114 millions d'euros pour "augmenter la capacité de stockage" de son site, bâti en 1986.
Une fois les travaux finalisés, l'usine de Grigny absorbera la production d'un autre site de CCEP : celui de Clamart, le plus ancien de l'entité en France. Le transfert des activités et de 106 postes est prévu pour fin 2025. Le site de Clamart sera alors fermé et 47 postes seront supprimés. La direction promet de faire appel à la mobilité interne et aux départs volontaires "pour limiter les conséquences" de ce plan pour les salariés.
Un investissement pour produire des bouteilles de verre destinées à être consignées
Ce nouvel investissement de 32 millions d'euros visera notamment à installer une ligne de production de bouteilles de verre destinées à être consignées, selon l'embouteilleur. "La plus rapide et la plus flexible en France", promet CCEP. Cette ligne de production permettra de mettre en bouteille des boissons plates et gazeuses, dans différentes tailles de contenants - des bouteilles de 25 ou 33 centilitres disponibles dans les cafés et restaurants jusqu'à la bouteille d'un litre.
"Cet outil viendrait répondre à l'enjeu de développement d'une véritable économie circulaire des emballages dans le premier bassin de consommation français", affirme l'entreprise dans un communiqué de presse. En France, CCEP - dont le groupe The Coca-Cola Company est l'un des actionnaires - emploie au total 2 500 personnes et dispose de cinq usines.