Lors du vote du budget annuel du département, le conseil général des Hauts-de-Seine a décidé de supprimer les subventions qu'il versait jusqu'à présent à Airparif et Bruitparif, les associations respectivement chargées de calculer la qualité de l'air et la pollution sonore en Île-de-France.
C'est une première depuis trente ans pour Airparif et Bruitparif, les deux associations chargées respectivement de mesurer quotidiennement la qualité de l'air et la pollution sonore dans la capitale. "Les Hauts-de-Seine ont décidé de supprimer leur contribution" lors du vote de leur budget, vendredi, a déploré Jean-Félix Bernard le président d'Airparif.
Tous les départements franciliens contributeurs
Le conseil général des Hauts-de-Seine a lié cette décision à la hausse de la contribution du département aux dispositifs de péréquation, qui permettent d'équilibrer les ressources des collectivités. Vendredi, le président du conseil général, l'UMP Patrick Devedjian, avait dénoncé "les conditions dans lesquelles un amendement, déposé le 14 décembre, conduit à
ponctionner le budget départemental de près de 12,5 millions d'euros", contre 1,6 million d'euros initialement.
La subvention des Hauts-de-Seine à Airparif atteignait 80.000 euros, alors que le budget annuel de l'association est de 6 millions d'euros. Tous les départements franciliens sont contributeurs. Créée en 1979, Airparife emploie 52 personnes. De son côté, Bruitparif recevait 23.000 euros des Hauts-de-Seine.