Quatre communes des Hauts-de-Seine, Meudon, Sèvres, Chaville et Ville-d'Avray, envisagent elles aussi, après Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux, de fusionner pour mettre leurs forces et leur moyens en commun. Une tendance induite par la necessité de trouver l'argent que l'Etat ne donne plus
Elles ne sont pas les premières à envisager l'aventure. Dans les Hauts-de-Seine, il y a avant tout le projet bien avancé - il est prévu pour 2018 - de la "mégafusion" entre Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux, deux des plus peuplées et des plus riches communes d'Ile-de-France et même de France.En France, depuis plusieurs années, les communes sont confrontées au désengagement financier de l'Etat qui doit réduire ses dépenses. Pour les communes, le choix ne se fait pas simplement. Et c'est parfois la mort dans l'âme que les élus en viennent à accepter l'idée de "se dissoudre" avec la ou les communes voisines. Il a donc fallu un peu de temps pour que l'idée, évoquée depuis déja longtemps par les gouvernements de droite comme de gauche, fasse son chemin. Désormais, il existe des projets avancés en divers lieux du territoire français.
Dans le cas de Meudon, Ville-d'Avray, Chaville et Sèvres, c'est Chaville qui a voté, lundi soir, le principe d'un groupe intercommunal qui examinera la possibilité et les conditions d'un rapprochement.
Et pour l'instant, comme toujours au début d'un tel projet, chacun y va en multipliant les précautions. Il s'agti de ne pas s'engager trop vite, mais aussi de ne pas effrayer les futures partenaires. Car au fond, chacun craint d'abord d'y perdre un peu de soi, même si les projets sont au départ, evoqués parce que tous ont le sentiment qu'ils ont à y gagner.
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