Ancien député européen, maire (LR) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) depuis vingt ans et chef du service des urgences au sein de l’hôpital européen Georges-Pompidou, Philippe Juvin déclare sa candidature à la primaire de la droite, moins d'une semaine après celle de Valérie Pécresse.
Son nom est revenu à maintes reprises sur la scène médiatique pour commenter l’épidémie de la Covid-19. Philippe Juvin, chef du service des urgences au sein de l’hôpital européen Georges-Pompidou de Paris (XVème arrondissement) a officialisé sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue de l’élection présidentielle d’avril 2022. Il l’a annoncé dans un entretien au Figaro lundi 26 juillet. M. Juvin rejoint ainsi Valérie Pécresse qui avait déclaré sa candidature à la primaire il y a moins d’une semaine.
Âgé de 57 ans, maire (LR) de la Garenne-Colombes – dans les Hauts-de-Seine – depuis vingt ans et ancien eurodéputé, il explique avoir "mesuré combien la France est devenue pauvre". "J’ai vu des gens qui ne se soignent plus, d’autres qu’on a laissés mourir seuls. J’ai assisté à la fin d’un système. La gestion calamiteuse de l’épidémie a été le point d’orgue d’un quinquennat fait d’immaturité, d’autoritarisme et d’amateurisme", a détaillé le professionnel de santé, pour qui la crise "nous oblige à tout changer. Il faut penser avec des méthodes, des visages et des parcours nouveaux".
Le candidat des "services publics"
"En cinq ans, Emmanuel Macron a dressé les Français les uns contre les autres", a martelé Philippe Juvin dans son entretien au Figaro. "La communication a remplacé la recherche de solutions. (...) Des solutions de bon sens existent. Je les défendrai dans une primaire de la droite et du centre", a-t-il ajouté.
Chez nos confrères de Cnews ce mardi matin, M. Juvin a proposé, s’il est élu, d’engager trois chantiers : "une baisse d’impôts massive ; un plan d’égalité des territoires – pour un euro versé aux villes, il faut un euro pour les campagnes – et le transfert de nouveaux pouvoirs aux collectivités locales, notamment en matière de santé et de sécurité". Il entend par ailleurs porter la cause des "services publics" qu’ils s’agissent des accès à la médecine ou aux transports. Ces services publics "sont une promesse d’équité. Il faut les mêmes droits et les mêmes accès, partout en France", explique-t-il.
Sur un plan plus personnel, Philippe Juvin expliquait qu’être médecin et élu est un "grand avantage", et se revendique comme "un homme libre". Fustigeant la gestion du pays par les hommes politiques précédents "avec une parenthèse importante durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy", l’élu explique qu’il "n’en peux plus de le voir devenir une petite nation".