Après LVMH, et une grande surface aux Quatre Temps, des manifestants contre la réforme des retraites ont envahi un autre lieu symbolique, les locaux français d'Euronext, notamment propriétaire de la Bourse de Paris située à la Défense.
Des cheminots et salariés d'autres secteurs en grève contre la réforme des retraites ont envahi brièvement le hall de la tour d'Euronext à La Défense dans les Hauts-de-Seine ce jeudi.
Partis d'une assemblée générale à Gare de Lyon, environ 300 personnes ont emprunté le RER jusqu'à La Défense puis ont couru pour entrer dans le hall de la tour, qu'ils ont inondé de fumigènes en scandant des slogans, a constaté un journaliste de l'AFP. Euronext est propriétaire de la Bourse de Paris et de six autres places européennes.
"On a choisi la Bourse de Paris parce que c'est le symbole du CAC 40. On veut que le CAC 40 aille à la caisse pour financer nos retraites avec leur pognon de dingue", a lancé Fabien Villedieu, syndicaliste de Sud-Rail.
"On est là, même si Macron ne veut pas, nous on est là !" ont-ils entonné, restant quelques minutes à l'intérieur avant de sortir, sans dégradation ni heurts.
Plusieurs actions similaires à Paris ces dernières semaines
Des actions similaires ont eu lieu en Île-de-France les semaines précédentes contre d'autres entreprises jugées symboliques.
Hier jeudi, l'hypermarché Auchan au Quatre-temps à la Défense a été occupé une grande partie de la journée. La semaine dernière, les grévistes emmenés par les cheminots ont de façon similaire envahi le hall du siège de LVMH et, la précédente, un immeuble parisien accueillant des entreprises financières dont le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, BlackRock.