Viol à Courbevoie : Emmanuel Macron demande un temps d'échanges sur l'antisémitisme et le racisme

Le président de la République a souhaité que ce temps soit consacré à des échanges sur les thèmes de l'antisémitisme et du racisme dans les écoles après le drame survenu à Courbevoie. Deux adolescents sont accusés d'avoir violé une jeune fille de confession juive. Les réactions politiques se multiplient.

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Cette annonce fait suite au viol d'une adolescente juive de 12 ans survenu à Courbevoie samedi dernier. La victime dit avoir été traitée de "sale juive" par ses agresseurs selon une source policière.

Le président a demandé mercredi "un temps d'échanges" sur le racisme et l'antisémitisme dans les établissements scolaires dénonçant ce "fléau".

Le chef de l'Etat est monté au créneau en prononçant des "paroles solennelles et graves sur le fléau de l'antisémitisme" au cours du Conseil des ministres, a indiqué son entourage.

"À cette occasion, il a demandé à la ministre" de l'Education nationale, Nicole Belloubet, "qu'un temps d'échanges puisse être organisé dans les prochains jours dans les écoles au sujet de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, pour que les discours de haine porteurs de lourdes conséquences ne s'y infiltrent pas", a-t-on ajouté.

Des condamnations de toute la classe politique

Gabriel Attal a dénoncé "un acte monstrueux et abject". Dans une allusion à peine voilée, le Premier ministre, qui attaque régulièrement la France insoumise et le RN, a également exprimé sa "colère", face "à ceux qui nous divisent, nous opposent, font sciemment exploser les haines". "Les mots ont des effets, les idées ont des conséquences. Le combat contre l'antisémitisme doit être celui de tous les républicains", a-t-il ajouté.

A gauche, les condamnations sont venues de tous les principaux partis. "L'antisémitisme, les violences faites aux femmes, sont des plaies béantes de notre société. Nous devons regarder cette réalité en face et agir résolument", a également réagi la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier, quand son homologue du PCF Fabien Roussel a dénoncé "un crime atroce qui nous rappelle une fois de plus que l'antisémitisme gangrène notre société et grandit dangereusement".

Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise s'est dit "horrifié" sur son compte X.

De son coté, Marine le Pen a dénoncé une "agression antisémite".

Un rassemblement prévu à Paris

 Le collectif "Nous Vivrons", né au lendemain de l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre, a appelé à manifester ce mercredi à 18H30 à Paris pour "condamner le viol antisémite de cette jeune fille."

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