Rachida Dati en concurrence avec François Fillon dans la 2e circonscription de Paris annonce un possible arrangement
Rachida Dati, la maire UMP du VIIe arrondissement, en concurrence avec François Fillon qui a reçu l'investiture dans la 2e circonscription de Paris pour les législatives, a évoqué lundi de façon sibylline un arrangement, après son entrevue dimanche avec le Premier ministre et Nicolas Sarkozy.
Ce n'est pas "une querelle de personnes" affirme Rachida Dati
Invitée du Talk Orange-Le Figaro, la maire du VIIe arrondissement de Paris a assuré qu'elle ne "faisait pas" de sa fronde contre François Fillon "une querelle de personnes".
"J'ai rien à reprocher personnellement à François Fillon. Simplement, vous connaissez le sujet qui nous divise pour l'instant, mais qui risque de nous réunir dans peu de temps" a lancé de façon sibylline Mme Dati, qui critiquait depuis plusieurs mois l'arrivée de M. Fillon dans la 2e circonscription qu'elle convoite. Selon l'eurodéputée, "le président de la République nous a rappelé François Fillon et moi" et nous étions "à la même table hier (dimanche)". "D'ailleurs il (François Fillon) m'a salué très gentiment à son arrivée", a-t-elle noté.
Le président sortant les appelle à l'unité face à l'enjeu des législatives
"Nicolas Sarkozy nous a appelé à l'unité, au rassemblement et à ne pas avoir de querelles dans l'intérêt de la France et des législatives qui s'annoncent aujourd'hui", a-t-elle ajouté.
Jusqu'à présent, Mme Dati reprochait sans cesse au Premier ministre de ne l'avoir jamais appelée ou contactée après son investiture.
Rachida Dati sera-t-elle investie dans une autre circonscription parisienne ?
Alors qu'on l'interrogeait sur une possible investiture dans une autre circonscription elle répond : "Non non non, je suis candidate aux législatives, et donc nous sommes en train de discuter cette semaine". Interrogée ensuite sur une orientation vers la 12e circonscription (qui couvre une partie du VIIe et le XVe où le député-maire Philippe Goujon est investi) elle ne répond pas non plus directement, disant seulement, sourire en coin: "Je reviendrai le dire au Figaro".