Luc Châtel, le ministre de l'Education nationale a présenté une série de mesures pour lutter contre la fraude au bac.
Dans 3 mois, 600 000 candidats plancheront sur les épreuves du bac. Pour éviter tout risques de fuites et de fraudes, le ministre de l'Education nationale a présenté aujourd'hui des mesures pour sécuriser les épreuves du bac. Elles ne font pas l'unanimité auprès des syndicats et seront présentées le 22 mars au Conseil supérieur de l'Education.
Voici les différentes mesures annoncées.
Sûreté des locaux
22 académies sur 26 ont réalisé un diagnostic sur "l'amélioration de la sûreté des locaux" là où sont conçus et reproduits les sujets. Les crédits nécessaires pour procéder aux aménagements ont été délégués.
Sécuriser le système informatique
clef USB codées, postes informatisés dédiés pour éviter la piraterie.
Commission de discipline spécifique pilotée par le recteur
Le ministre souhaite que les sanctions soient prises dès le mois de juillet pour accélérer les sanctions contre les fraudeurs. Les sanctions peuvent aller de 5 ans d'interdiction de passer un examen à des peines de prison.
Système de veille sur internet pour repérer les fuites, les rumeurs...
Certaines de ses mesures ont provoqué la colère des syndicats d'enseignants, de parents d'élèves, d'étudiants et de lycéens notamment la création de la commission de discipline qualifiée de "tribunal d'exception".
Voir le reportage de Aude Blacher
L'an dernier, plusieurs incidents ont perturbés l'examen dans notre région avec notamment la diffusion sur internet du sujet de maths de la série S. Plus d'infos sur ce sujet et revoir notre reportage réalisé en juin dernier, cliquez sur ce lien.