La fin du dispositif hivernal entre en rigueur dimanche 1er juillet, laissant 3000 personnes dans la rue.
Le dispositif hivernal mis en place du 1er novembre au 31 mars, maintenu par le gouvernement jusqu'au 1er juillet prend fin. Seuls trois centres d'hébergements d'urgence restent ouverts en région parisienne.
Ces places, aménagées dans des foyers, des hôpitaux, des casernes ou des grands
hangars, devront être fermées "d'ici au 1er juillet", même si trois centres d'une capacité de 170 personnes resteront ouverts en région parisienne "où les besoins sont les plus pressants", a annoncé jeudi le ministère du Logement.
Le porte-parole du DAL,
d'urgence pour les sans-abris, est "saturé".
"On dénonce la brutalité de la décision de Mme Duflot (la ministre du Logement),
qui n'a donné aucune explication. Quand on ferme 3.000 places, on met 3.000 personnes à
Il a estimé que cette décision reflétait "l'entrée dans l'austérité". "On touche
les plus fragiles, c'est honteux", a poursuivi M. Eyraud.
Hier, samedi, une centaine de militants de Droit au Logement (DAL) ont brièvement investi à Paris un centre d'hébergement pour femmes dont la fermeture est prévue en août.
Trois centres d'hébergement resteront ouverts tout l'été en région parisienne. Ces centres sont situés rue des Ecluses dans le 10e (Emmaüs), rue de la Mouzaïa dans le 19e ( Au total, 170 places restent donc ouvertes pour accueillir les personnes sans solution d'hébergement: - Le centre de la rue des Ecluses Saint- Martin (10e) est géré par Emmaüs et peut accueillir 69 personnes (dont 19 femmes). |
Le dispositif hivernal permet chaque année de mobiliser, du 1er novembre au 31 mars, jusqu'à 19.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence pour les SDF, en plus des 118.000 places ouvertes toute l'année. |