Le maire du XVème réagit à la candidature de Rachida Dati.
Pas question de capituler pour Rachida Dati.La maire UMP du 7ieme arrondissement maintient sa candidature à Paris pour les législatives de juin prochain.Ce matin, sur RTL, elle a dénoncé le pantouflage du premier ministre François Fillon qui nuit selon elle, à la campagne de Nicolas Sarkozy.
Pour Philippe Goujon, à l'UMP, les députés sortant sont automatiquement réinvestis, il ne voit pas pourquoi il dérogerait à cette règle pour laisser sa place à Rachida Dati. Cette dernière a en effet réaffirmé sa candidature à Paris. Elle n'a pas encore précisé dans quelle circonscription.
> Voir ci-contre l'intervention de Philippe Goujon en duplex dans notre édition de la mi-journée.
> Voir ci-contre le sujet de Patrick Ferrante.
"Evidemment, je serai candidate aux législatives à Paris", c'est ce qu'a déclaré Rachida Dati ce matin sur RTL. Elle s'est aussi exprimé sur les investitures dans la capitale annoncées par son parti. La maire du VIIème arrondissement a déclaré à propos de la candidature du Premier ministre dans la 2e circonscription : "ce n'est pas du tout une candidature de reconquête, c'est une candidature de pantouflage".
Elle a par ailleurs pointé le problème de la parité."J'interpelle les Parisiennes : il n'y a aucune femme investie sur des circonscriptions de droite". "On est passé de trois députées à zéro. Quel progrès !", a-t-elle ironisé en rappelant que "les juppettes" - ces membres du gouvernement d'Alain Juppé en juin 1995 promptement débarquées à l'automne - avaient "coûté cher" au Premier ministre d'alors.
En effet, à Paris, aucune femme n'a reçu l'investiture dans une circonscription favorable à l'UMP pour les législatives. Ainsi, sur 18 circonscriptions que compte la capitale, seules 5 sont attribuées à la gent féminine, dont la plupart se trouvent dans l'est parisien, acquises à la gauche.