Jour J pour le Centre hospitalier Sud-Francilien

Le nouveau Centre hospitalier sud-francilien doit ouvrir ce lundi, accueillant ses premiers patients sur un site unique.

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Le nouveau Centre hospitalier sud-francilien (CHSF), construit en partenariat public-privé, doit ouvrir ce lundi, avec huit mois de retard. D’ici fin mars, ce sont tous les sites actuels du CHSF qui seront réunis en un lieu unique, à cheval sur Evry et Corbeil-Essonnes, face aux tours des Tarterêt.

                L'administration s'est installée dans les nouveaux locaux du Centre hospitalier sud-francilien en décembre. Deux services de psychiatrie rejoignent ce lundi les services administratifs au sein de l'immense hôpital de 350 mètres de long et 150 de large.

                Initialement prévue en mai 2011, l'ouverture du bâtiment avait été reportée, car 8.000 malfaçons, selon l'hôpital, avaient été relevées. Des réserves classiques, selon Eiffage, le constructeur qui y a remédié, à ses frais pour certaines, aux frais de l'hôpital pour d'autres.

                "Regrouper (plusieurs) hôpitaux en un aujourd'hui est tout à fait indispensable. Cela simplifiera grandement les relations médicales entre les professionnels de ces hôpitaux", estime Jean-Patrick Lajonchère, directeur par intérim du CHSF.

                Son contrat d'intérim à la tête du CHSF court jusqu'à fin mai. Son objectif est "de rendre cet outil propre à sa destination".

                Sceptiques, les syndicats soulignent que si différentes commissions ont donné leur feu vert à l'ouverture, elles n'en ont pas moins émis quelques réserves.

                "Le directeur nous a présenté jeudi les différents rapports stipulant que l'hôpital pourrait ouvrir dès lundi", rapporte Catherine Fayet, secrétaire Sud-Santé de l'Essonne, infirmière au CHSF. Mais "il existe encore des réserves", sur des aspects "qui ne mettent pas en danger la vie des patients : formation incendie pour le personnel, portes coupe-feu mal localisées, trappes de ventilation mal fixées... On se questionne", détaille-t-elle.

                  Annie Chaunac, secrétaire de la CGT au CHSF, estime pour sa part "un peu dangereux" de vouloir "rentrer aux forceps" dans le nouvel établissement.

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