L'Institut du monde arabe inaugure son nouveau musée, qui mettra l'accent sur la diversité des cultures arabes.
Il avait vieillit prématurément, pour ses 25 ans, l'Institut du monde arabe s'est payé un sacré lifting. Des salles rénovées et une nouvelle politique culturelle, le musée devra mettre en avant la diversité des cultures arabes.
A l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire, l’Institut du monde arabe rouvre son musée ce mardi après trois ans de travaux. Il sort désormais du cadre des arts islamiques pour proposer une vision élargie du monde arabe.
> Voir ci-contre le reportage de Aude Blacher et Jean-Christophe Coulloux.
Alors que le Louvre ouvrira en septembre prochain un département dédié aux Arts de l’islam, où plus de 2500 œuvres allant de l’Espagne à l’Inde et du VIIe au XIXe siècle seront exposées, le lifting de l’espace d’exposition de l’IMA intervient à un moment crucial. Face à ce rival qu’il ne peut concurrencer, il s’agit maintenant pour le musée d’afficher sa spécificité et de se racheter une bonne dose d’attractivité. Auparavant, l’espace permanent n’attirait que 100 000 visiteurs par an, quand l’IMA en attire un million chaque année.
Faire peau neuve pour plaire au plus grand nombre
L’objectif est de promouvoir la diversité du monde arabe et de faire découvrir son histoire passée et contemporaine. Avec une innovation majeure : le cadre des arts islamiques est étendu. Désormais, toutes les religions sont représentées. La naissance de l’islam est abordée bien sûr, mais le judaïsme, le christianisme et le polythéisme font également leur entrée au musée.
L’exposition ne se veut pas exhaustive, mais offre un joli regard sur des domaines aussi riches que les villes, la science ou encore la vie quotidienne, avant de se terminer en musique.
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